Et si vous vous détachiez du stress et de vos petits tracas en adoptant en apprenant à lâcher prise ?

Et si vous tiriez un trait sur ce qui vous empêche d’aller bien et arrêtiez de viser l’excellence à tout prix ?

Pour retrouver le chemin de la sérénité et de la joie de vivre passe avant tout par le lâcher-prise.

Vous croyez que c’est mission impossible ?  Détrompez-vous !

Défaire les liens qui nous empêchent d’aller bien

Notre stress provient bien souvent d’un conflit intérieur qui a besoin d’être résolu. Si nous ne le faisons pas, notre malaise reviendra automatiquement. Il disparaîtra lorsque nous aurons saisi sa nature et décidé de nous en débarrasser.

Le lâcher-prise nécessite de rompre les liens qui nous attachent à notre malaise. Ces liens sont très variés. Ils peuvent correspondre à des croyances ou à des habitudes de pensées dont il nous faut faire le deuil. Il peut s’agir de comportements dépassés et que nous nous acharnons pourtant à reproduire. Parfois, ce sont les épreuves elles-mêmes qui semblent nous tenir ligotés. Pourtant, pour lâcher-prise, il faut briser toutes ces attaches car ce sont elles qui nous empêchent de nous sentir en harmonie avec nous-mêmes.

Nous faisons le nécessaire pour conserver nos liens alors qu’ils nous empêchent de vivre pleinement. Plus nous insistons pour les garder, plus ils nous aveuglent et nous cachent notre nature profonde.

Abandonnons nos résistances

Nous devons donc briser nos chaînes ! Certaines seront faciles à couper (comme de juguler notre stress à grands coups de viennoiseries), d’autres demanderont plus d’efforts (une relation toxique, par exemple). Tout dépendra de la valeur que nous attribuons à nos liens. Il faut donc chercher à savoir ce que ce lien représente réellement, quelles émotions y sont associées et en quoi il nous a semblé bénéfique à un moment donné.

Si nous voulons lâcher prise, il faut réaliser que nous tenons à quelque chose. Ce n’est pas l’objet qui est en cause (la viennoiserie), mais le fait de prendre. Lorsque nous tenons un grain de café et que nous l’enfermons dans notre main, c’est l’action d’enserrer qui doit cesser. C’est la tension que nous devons ôter. Il nous suffit d’ouvrir la main. Il faut faire la même chose avec tout  ce qui encombre notre mental : faire tomber les tensions pour nous détacher.

Analysons la nature de nos liens

Pour pouvoir se libérer, il vous connaître ce qui nous emprisonne. Le problème est que nous avons pris de mauvaises habitudes et il n’est pas facile de s’en défaire. Le plus difficile est même de s’apercevoir qu’il s’agit d’habitudes. Par exemple, vous vous levez chaque jour très tôt par crainte d’arriver en retard à votre travail. Du coup, vous arrivez généralement avec quinze minutes d’avance. Comme vous êtes persuadé que vous pouvez être confronté à toutes sortes de contretemps (grèves, pannes, bouchons…), vous prévoyez toujours un temps supplémentaire. Quand vous réalisez que votre crainte d’arriver en retard est liée à celle de vous faire réprimander par votre supérieur (ce qui, dans le fond n’est pas dramatique), vous pourrez changer de comportement et relâcher la pression ! Pourquoi avoir peur ? C’est ridicule ! Vous ne savez même pas comment va réagir votre patron. Vous inventez des scénarios.

Comme le dit Guy Finley, expert en lâcher-prise, « les liens qui nous retiennent sont des créations de notre esprit. » Ils n’existent que dans notre tête et ne sont pas réels. Nous les avons créés et entretenus. Souvent, il suffit d’en prendre conscience pour les faire disparaître. Parfois, le travail est plus long et dépend de leur nature et de l’intensité de l’attachement.

Réglons nos conflits !

Prenons conscience de l’énergie que nous déployons pour nous accrocher à notre malaise. C’est fou ! Toute cette tension et ces crispations montre que nous fournissons des efforts alors que notre nature n’en a pas besoin.  Nous respirons sans le vouloir et pour être bien, inutile de forcer les choses. Si nous nous tendons, c’est que nous ne sommes pas en accord avec nous-mêmes et c’est le signal qui doit nous alerter.

Des forces contraires

Plus nous avons de résistance sur ce lien qui nous stresse, plus nous avons de mal à nous en débarrasser. Nous nous acharnons car nous sommes certains de notre pouvoir. Nous sommes persuadés qu’à force de volonté, nous allons y arriver. Mais cela ne fonctionne pas ainsi. Il ne faut pas s’opposer à ce qui est mais l’accepter. Il faut suivre l’ordre naturel des choses. Et c’est loin d’être simple à faire, n’est-ce pas ?

Comment faire ?

Nous avons tous les éléments en nous pour lâcher-prise. Même si cela n’est pas facile, c’est à notre protée, et c’est la bonne nouvelle ! Cela implique une meilleure connaissance de soi. Pour parvenir à lâcher prise, il faut comprendre que nous nous attachons à des choses distinctes de nous. Plus nous avançons, plus nous nous percevons de nos erreurs et nous nous en délestons. Au bout du compte, lâcher-prise va nous permettre de nous connaître en profondeur. En cherchant à savoir qui nous sommes, nous allons réaliser que certaines choses ne nous correspondent pas et pouvoir nous débarrasser de tout ce qui nous encombre.

Prendre conscience de nos émotions

Pour lâcher-prise, il faut d’abord se rendre compte de la présence de nos émotions. Elles nous avertissent que nous sommes en réaction, face à un événement ou à une situation. Si elles sont négatives, elles sont précieuses. En effet, elles nous signalent que nous ne sommes plus en accord.

Pour cela, il nous faut ralentir physiquement. S’asseoir, prendre le temps de respirer calmement, fermer les yeux et revenir à soi, à celle que vous êtes et non à vos pensées, qui ne sont que des idées illusoires qui nous habitent. Nous ne sommes pas ces pensées ! Et si l’une d’entre elles, particulièrement dérangeante, traverse notre esprit, il faut chercher à savoir ce qu’elle a à nous dire.

La présence intérieure

Nous avons tendance à rechercher la paix à l’extérieur de nous à travers des sucreries, l’alcool, les drogues et autres palliatifs. Et si cela nous apporte une satisfaction, elle est très souvent éphémère et notre stress revient très vite se rappeler à nous puisque nous n’avons pas compris ni réglé ce qui l’a généré. Nous sommes habitués à agir en permanence, persuadés que sin nous ne faisons rien, notre vie va s’arrêter. Nous voulons réussir, avoir de l’argent, vivre le grand amour, bâtir une famille… car nous pensons que c’est ainsi que nous serons heureux. Mais la quête du bonheur ne se fait pas à l’extérieur de soi. Le bonheur est un état intérieur. Il est inutile de s’agiter, ce que nous cherchons est là, au fond de nous.

 La bonne nouvelle, c’est que la paix ne réside qu’en nous, tout comme les solutions ! Nous y accédons dan le calme intérieur. C’est là que nous trouverons ce dont nous avons besoin pour aller mieux.

« La paix que vous recherchez est elle-même à votre recherche », d’après Guy Finley. Et nous finirons bien par la trouver !

L’écoute

Pour faire taire les pensées encombrantes, il est inutile de s’agiter en tous sens. Ne faisons rien. Ecoutons-nous. Dans le silence intérieur, les pensées n’ont plus cours. Elles s’arrêtent. Cela est de courte durée car elles voudront toujours revenir. Mais nous saurons comment les distinguer et les faire taire à nouveau.

Soyons gentils avec nous !

Lorsque nous décidons de nous remettre en question, il n’est pas question de nous accabler. La démarche est déjà assez douloureuse comme ça. Il n’est pas nécessaire de la rendre davantage insupportable ! Accueillons nos erreurs avec bienveillance. Se tromper n’est pas grave, c’est humain. En comprenant nos méprises, nous nous libérons. Cela nous permet d’évoluer.

Prenons un exemple concret

Imaginons que nous venons de nous disputer avec notre conjoint. Nous nous isolons, en proie à une grande détresse. Commençons par faire tomber l’excitation qui nous trouble. Respirons profondément. Retrouvons notre calme. N’essayons pas de voir qui a raison (en général, dans les disputes, les torts sont partagés). Considérons plutôt ce que nous n’admettons pas et ce qui nous fait souffrir Au besoin, notons-le Ecrire permet très souvent de révéler ce qui ne va pas. Que reprochons-nous à notre conjoint ? Que voudrions-nous qu’il fasse ? S’il le faisait, comment nous sentirions-nous ? Considérons-nous cette dispute comme bénéfique ? Pourquoi ? Posons-nous toutes les questions afin de comprendre ce qui nous bloque ou nous gêne intérieurement. Lorsque nous affirmons quelque chose, demandons-nous « est-ce vrai ? ». C’est une question clé qui est au centre de la remise en question.

Lâcher-prise : mode d’emploi

  1. Fermez les yeux.
  2. Respirez profondément.
  3. Recentrez-vous sur vous, que celui ou celle que vous êtes, là maintenant.
  4. Examinez les pensées qui traversent votre esprit, comme s’il s’agissait d’oiseaux qui passent dans le ciel. Ne cherchez pas à les analyser, contentez-vous de les observer.
  5. Prenez conscience qu’avec du recul, les pensées négatives perdent en intensité, elles peuvent même vous sembler ridicules.
  6. Si une émotion négative vous envahit, cherchez quel besoin elle cherche à satisfaire : besoin de reconnaissance, d’affection, de considération ?
  7. Notez vos pensées, les émotions que vous avez identifiées et les besoins qui y sont liées.
  8. Acceptez d’être en proie à ces émotions, à ces besoins, sans vous juger.
  9. Notez le message ou l’enseignement que vous en retirez.

En pratiquant cette technique régulièrement, vous parviendrez à canaliser votre stress, à vous défaire de comportements inappropriés et de croyances limitantes, mais aussi à mieux connaître celui ou celle que vous êtes et vos besoins profonds. Et ça, ça fait un bien fou !

A présent, dites-moi, quelles sont vos astuces pour lâcher prise ? 
Quelle(s) clé(s) allez-vous adopter ?

Références : Les dossiers pratiques de Psychologie

Une citation à méditer 

« Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes. »

Marc-Aurèle

Vous voulez renforcer votre aptitude à lâcher-prise ?

 

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