« Je suis trop émotive… », « Je me laisse submerger par mon stress », « Quand je suis en colère, je ne me contrôle plus et je dis des choses horribles ! »
Avez-vous déjà prononcé l’une de ces phrases ?
C’est normal ! Vous êtes un être humain ! Et vous serez toujours sous l’influence de vos émotions. Mais cela ne veut pas dire que vous devez les subir et les laisser vous pourrir la vie !
En comprenant mieux les émotions et leur mode de fonctionnement, vous pourrez apprendre à les gérer mais aussi à vous en servir pour progresser !


À quoi servent les émotions ? Comment les gérer ?

 

Une émotion, c’est un signal électrique dans notre cerveau. Les émotions fonctionnent comme une boussole qui nous donnent un signal sur la manière dont nous interprétons les faits. Elles ne sont ni positives, ni négatives mais agréables ou désagréables. Les deux sont utiles. La façon dont nous les percevons dépend de la valeur qu’on leur attribue.

Pour apprendre à les gérer, il vous suffit d’appliquer les 7 clés suivantes !

1. Je cherche ce que cette émotion a à me dire

Quel message cherche-t-elle à me transmettre ?

Il ne faut pas nier nos émotions désagréables, ni faire comme si elles n’existaient pas. Sinon, le signal augmenterait. Et nos émotions désagréables augmenteraient en intensité jusqu’à ce que je perçoive leur message et que j’agisse en conséquence.

2. Je me demande quel est le besoin sous-jacent

Quand on ressent une émotion désagréable, c’est que l’on cherche à assouvir un besoin (sérénité, bienveillance, « rassurance »…).

Ex : une femme va se mettre en colère si son mari rentre tard. Son besoin est sans doute d’être plus considérée, valorisée. Si elle l’identifie, elle pourra clarifier son besoin dans un climat de confiance et de bienveillance pour instaurer une meilleure relation.

Quand je cherche à identifier mon besoin, je peux trouver une meilleure stratégie de résolution de problème.

3. Je nomme mes émotions

Donner un nom à nos émotions permet de réduire leurs effets. Il est préférable de dire « J’ai peur » ou « je suis en colère » à« je me sens mal ». Car cela revient à nous positionner dans un rôle de victime de nos émotions, qui n’a pas le pouvoir d’agir sur elles.

Quand on met des mots sur nos émotions, on peut les manipuler, comme avec un joystick et les diriger vers ce qui est important pour nous.

Ex : J’identifie mon l’émotion > je ressens de la peur
J’en ai marre de subir cette peur infondée. Je dis STOP ! > je ressens de la Colère
Je cherche à contourner ma peur et je me sens ainsi acteur de mes émotions > je ressens de la puissance.
Je me sens fier de moi et je peux ressentir de la joie, de l’enthousiasme, de la gratitude > je ressens des émotions positives.

4.  J’essaie de différencier les faits des effets

Il faut distinguer les faits (ce qui s’est passé) des effets, c’est-à-dire leur interprétation de ce fait, l’émotion ressentie. Il faut commencer par se demander quels sont les faits, sans leur accorder de valeur subjective (exemple : mon mari est rentré tard du travail). Ensuite, je peux me demander ce que ce fait produit en moi (de l’inquiétude, de la colère, le sentiment de ne pas être respectée…). Enfin, je peux me demander : si ce fait (mon mari rentre tard du travail) était idéal, comment cela se passerait (il me préviendrait par téléphone, il passerait chez le traiteur avant de rentrer, il s’arrangerait pour sortir plus tôt le lendemain).

En me posant ces questions, j’arrive à identifier mon besoin sous-jacent (d’être rassurée, respectée) et de trouver des solutions concrètes sans me laisser submerger par nos émotions instinctives.

5. Je prends du recul

Lorsque l’on laisse nos émotions nous submerger, ce que l’on peut dire ou faire dans ces moments-là n’a bien souvent pas grand intérêt car cela sera amplifié…

(Ex : quand on est fatigué, on a tendance à filtrer la réalité de façon négative).

Je peux donc essayer de prendre du recul sur la situation, comme si je la regardais de l’extérieur, comme si j’étais assise sur un satellite ou à la place d’une tierce personne.

Je peux aussi essayer de prendre conscience un peu plus tôt de mon état émotionnel et prendre de la distance un petit peu plus tôt à chaque fois. La gestion des émotions demande un entraînement régulier !

Ainsi, chaque émotion constitue une opportunité de devenir maître de nos émotions.

6.  Je joue au réalisateur

Tout dépend de l’histoire que je me raconte. Je peux imaginer la scène qui me procure une émotion désagréable d’une autre façon, comme si j’étais un réalisateur : je peux imaginer la personne qui m’intimide avec un nez rouge, une voix très aiguë ou une toute petite taille. Cette technique permet de prendre du recul.

7.  Je respire

La respiration permet de faire circuler nos émotions en nous. Quand on bloque sa respiration ou qu’on ne pratique qu’une respiration courte, on risque de se replier sur moi et sur sa partie instinctive et animale. C’est elle qui me poussera à fuir, à attaquer ou à faire le mort au lieu de chercher à m’élever et à prendre du recul.

Alors, on prend une grande inspiration en comptant jusqu’à cinq et on expire en comptant jusqu’à cinq, ceci trois fois de suite. A l’issue, il y a fort à parier que l’émotion aura déjà perdu en intensité… 😉

Maintenant, c’est à vous de jouer ! Gardez bien ces clés en tête la prochaine fois que vous ressentirez une émotion désagréable et tentez de les mettre en application, à tour de rôle, pour voir celles qui sont les plus utiles sur vous en fonction de chacune des émotions.

A présent, dites-moi, quelles sont vos astuces pour gérer vos émotions ?
Quelle(s) clé(s) allez-vous adopter ?

 

Une citation à méditer 

« Si un élément extérieur vous fait souffrir, votre douleur n’est as causée par cet élément comme tel mais par votre jugement et vous avez le pouvoir à tout moment d’annuler celui-ci. »

Marc-Aurèle

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